Le commissaire européen à l’environnement, Virginijus Sinkevicius, avait qualifié ce texte «d’étape importante» pour une Europe «sans pollution, plus propre et plus saine». Ce mercredi 24 avril à Strasbourg, les eurodéputés réunis en plénière pour la toute dernière fois avant les élections de juin ont adopté à une large majorité la version finale de la directive sur la «qualité de l’air ambiant» destinée à durcir les valeurs limites d’exposition aux principaux polluants atmosphériques d’ici 2030. Un vote accueilli avec soulagement par les associations et les spécialistes de santé publique qui craignaient un nouveau revers environnemental au niveau d’une institution européenne. Même si ce nouveau cadre législatif présente des trous dans la raquette, même s’il doit encore être approuvé définitivement par le Conseil de l’Union européenne, même si les normes fixées auraient pu être plus ambitieuses en s’alignant sur les seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
«Au lieu de faire trois pas en avant, on en fait certes peut-être qu’un ou deux, mais on les fait dans la bonne direc