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La crispation commence à faire son retour sur les marchés
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 18/01/2017 à 10:25

Depuis deux semaines, les principaux indices boursiers font du surplace et l’or remonte, « comme si le marché commençait à voir le verre à moitié vide ». Le maintien du flou autour du programme économique de Donald Trump et la confirmation d’un Brexit « dur » provoquent quelques doutes.

Les indices boursiers peinent à trouver une direction à suivre et retrouvent davantage de volatilité depuis deux semaines.

Les indices boursiers peinent à trouver une direction à suivre et retrouvent davantage de volatilité depuis deux semaines.

Est-ce déjà la fin du rebond ou une simple pause au sein de la tendance haussière initiée en Bourse depuis le mois de novembre 2016 ? Depuis deux semaines, les principaux indices boursiers comme le CAC40 font du surplace tout en retrouvant un peu de volatilité.

Les indices boursiers s’essoufflent et l’or remonte

Les indices européens comme américains semblent en effet s’essouffler après le rallye de novembre-décembre ayant permis de sauver l’année boursière 2016 et de bien commencer l’année 2017.

Le Dow Jones a ainsi atteint le 6 janvier le niveau des 19.999,63 points en séance, mais a reflué à quelques dixièmes de la barre très symbolique des 20.000 points, encore jamais atteinte.

Côté français, le CAC40 évolue depuis le début de l’année dans un canal très serré entre 4.850 et 4.925 points environ, sans direction nette. L’indice de la Bourse de Paris peine à se rapprocher de la barre des 5.000 points qui avait été franchie sans difficulté en début d’année 2015, dans un contexte alors porteur grâce au lancement du « quantitative easing » de la BCE.

Moins regardé, mais tout aussi intéressant, l’indice Nikkei 225 au Japon a buté le 4 janvier à l’approche des 19.600 points, revenant mardi 17 janvier à 18.813 points, soit une baisse d’environ 4% en deux semaines.

Autre symbole de crispation : le retour en force de l’or, qui efface ainsi une partie de sa chute du quatrième trimestre 2016. Depuis le début de l’année, le métal jaune gagne environ 5%, repassant au-dessus des 1.200 dollars l’once. Depuis son creux de la mi-décembre, l’or a ainsi regagné 7,5%.

Premiers signes de fébrilité

Pour Alexandre Baradez, stratégiste chez IG France, le malaise sur les marchés a débuté le 3 janvier, date à laquelle « Ford a indiqué suspendre un projet d’implantation d’usine au Mexique » interprété comme l’une des premières conséquences concrètes du repli économique des Etats-Unis sur eux-mêmes dans le cadre du processus de « dé-globalisation » voulu par Donald Trump.

Lors de cette annonce, « Tous les indices actions européens et américains ont corrigé à la baisse au même moment, et en quelques minutes seulement » rappelle Alexandre Baradez, pour qui ce mouvement constitue un premier « avertissement » qui « traduit la nervosité sous-jacente des marchés ».

Pour le stratégiste d’IG, la situation semble « marquer une rupture par rapport aux deux mois post élection. Comme si le marché commençait à voir le verre à moitié vide » après avoir accordé un crédit maximal aux promesses de relance économique de Donald Trump.

Trump et le Brexit rendent de nouveau les investisseurs nerveux

« Alors que le marché ne voyait jusqu’à présent que les effets positifs des différentes annonces comme la dérégulation ou les mesures budgétaires, il a subitement commencé à intégrer le risque politique et probablement le risque protectionniste dans un contexte où, déjà, les relations s’étaient tendues avec la Chine » commente Alexandre Baradez.

« L’effet Trump » ou « Trump trade » connaît surtout un coup d’arrêt depuis la conférence de presse du 11 janvier, au cours de laquelle le prochain président américain a plutôt déçu les investisseurs en omettant de revenir sur son programme économique, qui reste toujours flou en-dehors des quelques promesses électorales parfois paradoxales formulées au cours de sa campagne.

Autre sujet de crispation du moment : le Brexit. Mardi 17 janvier, Theresa May a confirmé qu’elle envisageait un Brexit « dur » en se coupant totalement du marché unique. Cette annonce, anticipée par la presse dès la journée de lundi, a remis sur la table un sujet qui fera inévitablement reparler de lui dans le courant de l’année 2017.

Une chose est sûre : l’actuelle tension sur les marchés ne provient pas de la prochaine réunion de la BCE. « La réunion du conseil des gouverneurs de la BCE, consacrée cette semaine à l’examen de la politique monétaire, n’est pas particulièrement attendue » commentent les analystes d’Aurel BGC.

Les investisseurs seront très attentifs, à partir de la semaine prochaine, aux prises de parole de Donald Trump qui devraient être plus nombreuses après son investiture, qui aura lieu vendredi.

2 commentaires

  • 26 janvier 18:51

    De la manipulation. .


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