FC Nantes. Nicolas Pallois : « Ne pas relancer Bordeaux »... |
Nicolas Pallois retrouve Bordeaux, club où il a évolué entre 2014 et 2017, ce dimanche (15h) avec le FC Nantes. Le défenseur des Canaris se méfie des Bordelais qui peinent en ce début de saison (16e).
Est-ce que c’est toujours particulier de retrouver Bordeaux, votre ancien club ?
Nicolas Pallois : « Non, ça fait maintenant cinq ans que je suis parti. C’est un derby donc il va falloir le prendre sérieusement. Et continuer de faire ce que l’on fait depuis le début de saison. L’année dernière, on a été là -bas, on n’a pas gagné et pourtant il y avait la possibilité. »
Comment appréhendez-vous ce match alors que Bordeaux fêtera ses 140 ans ?
«Connaissant les supporters, il va y avoir de la fête. Mais s’ils peuvent faire la fête après le match… On va essayer d’éteindre l’ambiance pendant 90 minutes. Il faut prendre des points tout simplement. On s’est bien préparé pendant la trêve. Le but, c’était de continuer à travailler physiquement. On reste sur une victoire, donc on a travaillé dans une bonne ambiance».
Votre situation actuelle apporte-t-elle de la sérénité ?
«C’est mieux que l’année dernière déjà . C’est une très bonne chose. Après, on sait que ça fait 5 ans que je suis là , et ça fait 5 ans où il y a 6 bons mois et 6 autres où c’est plus compliqué. La première année, avec Ranieri, on était 5es à la trêve et il a dit qu’il n’allait pas forcément rester. Donc il y a peut-être eu des petits soucis. Chaque année est différente, mais on n’a pas fait une saison pleine, c’est dommage. Là , on reste sur une saison où on s’est fait peur. Il ne faut pas revivre ça. Cette saison, il y a deux-trois matches où on aurait pu mieux faire. Mais je pense qu’on a fait un bon début de championnat. Il va falloir continuer jusqu’à la prochaine trêve».
Sur le plan personnel, vous êtes aussi plus performant…
«Je me sens bien. La saison dernière, l’équipe tournait mal, donc c’est forcément dur pour tout le monde. C’est logique. Je me sens bien, je profite».
Avez-vous eu le sentiment de payer pour les autres après la défaite face à Reims ?
«Ce sont les choix du coach. J’ai donné le maximum. Après, ça m’arrive aussi (il ne finit pas sa phrase)… Si un joueur me passe devant, ce n’est pas très grave».
Que vous inspire la situation de Bordeaux (16e) actuellement ?
«Sincèrement, je m’occupe de Nantes et c’est déjà une bonne chose. J’espère qu’on ne va pas les relancer. C’est compliqué dans plusieurs clubs. J’espère qu’ils vont retrouver un peu plus de sérénité. C’est un grand club.»
En l’absence de Jean-Charles Castelletto (suspendu), vous devriez être aligné avec Andrei Girotto. Que pouvez-vous nous dire de cette association ?
«On a joué ensemble et notre binôme a très bien fonctionné. Après, ce sont les choix de l’entraîneur. S’il me dit de jouer avec untel ou untel, je joue. Jean-Charles et Andrei, ce sont deux joueurs qui aiment le duel. Il n’y a pas de grandes différences. Je me suis adapté aux deux.»
Jean-Charles Castelletto, par exemple, disait que grâce à sa vitesse, il pouvait vous couvrir quand vous essayez de créer du déséquilibre…
«Je ne sais pas si J.-C va plus vite que moi. Sincèrement, je ne suis pas sûr (rires).»
Andrei et Jean-Charles ont marqué cette saison. C’est quelque chose à laquelle vous pensez ?
«Je n’ai pas eu la possibilité de la faire. Si je ne marque pas et qu’on gagne, ça me suffit. Ce n’est pas ma priorité.»
Il y a une force nouvelle au FC Nantes : les coups de pied arrêtés…
«C’est ce qui nous a fait défaut la saison dernière. On n’était pas assez décisif dans les deux surfaces. Il faut continuer à jouer.»