Formation au Luxembourg: Les élèves vont travailler avec des start-up

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Formation au LuxembourgLes élèves vont travailler avec des start-up

LUXEMBOURG - Le nouveau projet «TalentHub» va permettre aux lycéens et étudiants en BTS de récolter de l’expérience auprès des professionnels.

Entrepreneurs et experts vont pouvoir intervenir auprès des élèves et étudiants en BTS, afin de partager leur savoir-faire et expériences.

Entrepreneurs et experts vont pouvoir intervenir auprès des élèves et étudiants en BTS, afin de partager leur savoir-faire et expériences.

L'essentiel

«Le TalentHub va, non seulement, permettre aux élèves et aux étudiants de tisser des liens solides avec des entrepreneurs, mais aussi leur permettre de mieux intégrer le monde économique dans l’avenir», a expliqué mardi matin, le ministre de l’Éducation Nationale, Claude Meisch, lors de la présentation du «TalentHub». Un projet qui a vu le jour sous la collaboration du ministère de l’Éducation nationale, le Lycée des Arts et Métiers et Technoport SA, incubateur d’entreprises innovantes et axées sur la technologie.

Le TalentHub ouvre ainsi les portes du lycée aux start-up exclusivement actives dans le secteur de l’éducation et des apprentissages. Entrepreneurs et experts vont alors intervenir auprès des élèves et étudiants en BTS, afin de partager leur savoir-faire et expériences. «Les élèves sont plus réceptifs lorsque la personne en face d’eux vient du monde économique et est spécialisée. De plus, cela facilitera l’accès aux stages et les perspectives d’avenir deviennent palpables», poursuit le directeur du LMA, Fabrice Roth.

Concours d’idées et développement de prototypes

Les quelques 100 étudiants en formation de brevet technique supérieur (BTS) du lycée sont prioritairement visés par l’initiative. Les autres élèves du LAM seront eux aussi convoqués, notamment pour tester les applications et autres instruments pédagogiques créés par les start-up. Les enseignants du lycée auront, eux, pour rôle d’assister les professionnels dans la conception et la mise en œuvre des activités pédagogiques. L’apprentissage se fera par «l’expérimentation» à travers des séances de concours d’idées ou encore de développement de prototypes.

«Le droit à l’erreur est très important et c’est dans les écoles que les élèves ont cette marge d’erreur afin de mieux apprendre», commente le directeur de l’établissement. Trois entreprises se sont déjà installées dans les locaux. Il s’agit d’Educamitec, CheckMath et une troisième qui cherche encore son nom. Elles sont principalement actives dans les domaines du gaming, de l’informatique et de l’IoT (Internet des objets connectés).

(L'essentiel/Ana Martins)

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