Tony Parker, le pionnier
6 apparitions. Quadruple champion NBA, élu MVP de la finale en 2007, Tony Parker n'a pourtant jamais été titulaire lors d'un All-Star Game. Moins populaire auprès des fans, le meneur des San Antonio Spurs s'en est remis à chaque fois au choix des entraîneurs. Entre 2006 et 2014, « TP » a donc participé à six reprises à ce match de gala, pour quatre victoires avec l'équipe de la conférence Ouest. Si sa meilleure performance date certainement de 2009 (14 points, 4 rebonds, 4 passes, 2 interceptions), Parker garde un souvenir plus particulier de 2006. Perdu entre Kobe Bryant et Shaquille O'Neal, il avait mis du temps à rentrer dans son match, mais avait vécu un rêve. « C'était beaucoup d'émotion. J'ai mis quelques minutes à réaliser où j'étais. Être au milieu de toutes ces stars, c'est quelque chose que je n'oublierai jamais », avait-il confié plus tard dans le livre L'Équipe raconte Tony Parker.
Joakim Noah, pour un record
2 apparitions. Au sommet de son art avec les Chicago Bulls au début des années 2010, Joakim Noah a logiquement eu l'opportunité d'intégrer l'équipe All-Star de la conférence Est. En 2013 puis 2014, le pivot français, qui a annoncé sa retraite ce lundi, avait été nommé parmi les remplaçants. Résultat, deux belles prestations (8 points et 10 rebonds en 2013, 8 points et 5 rebonds en 2014), mais aussi un record. Pour sa première participation, Noah s'était retrouvé face à Tony Parker, meneur remplaçant de la conférence Ouest. Auparavant, en 61 éditions du All-Star Game, jamais deux joueurs étrangers de la même nationalité ne s'étaient affrontés.
Rudy Gobert, le plus décisif
1 apparition. Un double-double, une passe dans le dos, quelques dunks bruyants... Rudy Gobert s'était particulièrement fait remarquer lors du All-Star Game 2020. Mais malgré sa très belle feuille de statistiques (21 points et 11 rebonds en 18 minutes), le pivot du Jazz n'avait pas pu empêcher la défaite du Team Giannis, dont il était remplaçant. À l'occasion de ce match, il était également devenu le Français le plus décisif d'une rencontre des étoiles, avec 7 points de plus que Parker en 2009. Une juste récompense pour Gobert, qui avait manqué l'événement à plusieurs reprises, en dépit de ses deux titres de meilleur défenseur de la Ligue.