Barcelone a décroché un très précieux succès à Londres contre Arsenal (0-2) se plaçant idéalement pour la qualification, tandis que le Bayern, qui menait pourtant 0-2, a concédé le nul (2-2) à Turin en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, mardi. Les Allemands ont toutefois fait un pas important vers les quarts de finale.
Les deux grosses affiches à ce stade de la compétition reine du football européen ont pleinement tenu toutes leurs promesses, avec une prime pour les favoris catalans et bavarois. A l’Emirates Stadium, les tenants du titre ont souffert plus que prévu contre une équipe d’Arsenal bien en place et dangereuse en attaque.
L’inévitable Messi
Mais c’est l’inévitable Messi qui a ouvert le score au bout d’un contre rondement mené par le trio offensif Messi-Suarez-Neymar, le Brésilien prenant appui sur l’Uruguayen avant de servir l’Argentin, dont le contrôle a éliminé le portier tchèque d’Arsenal Petr Cech (0-1, 71e).
Cette ouverture du score a cassé les jambes des Gunners, qui vont amèrement regretter leur manque de réalisme, notamment Olivier Giroud de la tête, tout près de tromper l’Allemand Marc-André ter Stegen (59e).
Sur une faute de Mathieu Flamini, Messi a obtenu un penalty à la 82e, qu’il s’est empressé de transformer (0-2), donnant un avantage considérable avant le match retour, le 16 mars au Camp Nou. Les hommes d’Arsène Wenger devront marquer au moins à deux reprises pour espérer alors que les Barcelonais ont enchaîné un trente-troisième match sans défaite mardi soir à Londres.
A Turin, en revanche, les finalistes de l’épreuve l’an passé (battus par le Real Madrid) ont réussi à retourner une situation mal engagée. Les Turinois ont encaissé le premier but au plus mauvais moment, à quelques secondes de la pause : sur un débordement côté droit d’Arjen Robben, Douglas Costa a remis la balle de volée dans la surface. La mauvaise relance d’Andrea Barzagli a atterri dans les pieds de Thomas Müller à une dizaine de mètres du but délaissé par Buffon. L’avant-centre allemand a encore une fois fait parler son sens du but, pour sa sixième réalisation en Ligue des champions cette saison.
Cette ouverture du score est venue récompenser la nette domination des Munichois alors que Müller avait déjà raté l’immanquable à six mètres, sur une offrande de Robert Lewandowski, un peu plus tôt.
La spéciale de Roben, le retour de Ribéry
Et Robben y est allé de sa spéciale : idéalement servi par Lewandowski dans la surface, il a crocheté Barzagli et enroulé sa frappe du pied gauche, pour voir le ballon se loger dans le petit filet de Buffon, impuissant (55e). Mais la révélation turinoise de cette saison, Paulo Dybala, est venue donner un espoir aux supporteurs turinois (63e), avant que Stefano Sturaro, entré en jeu à la 69e minute, n’égalise pour la Juve (2-2, 76e).
Avec quelques occasions dans les dix dernières minutes – marqué par le retour de Franck Ribéry en Ligue des champions –, les Bianconeri auraient même pu réaliser la bonne opération. Au match retour, les Turinois seront obligés de marquer au moins un but à l’Allianz Arena dans trois semaines, pour éventuellement revoir les quarts de finales. L’espoir de qualification est maigre.
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