Après avoir secouru deux skippers croates au large de Guilvinec, en novembre 2016, la SNSM fait les honneurs de la presse de Dubrovnik.
Le 2 décembre 2016, à 19 h 50, le Cross Étel reçoit un appel. Un voilier de 12 m, Le Loca, battant pavillon britannique, avec deux skippers croates à bord, essuie une avarie liée à son moteur et demande un remorquage. Il se trouve à 15 milles nautiques du Guilvinec. Les skippers réalisent alors un convoyage du voilier de Plymouth vers la Croatie, à Dubrovnik.
À 20 h 15, le Men Meur appareille en direction du voilier. Le canot de la SNSM arrive sur zone vers 21 h. À 23 h, Le Loca est à quai, au Guilvinec et le Men Meur, au ponton. La panne moteur est réparée à Loctudy et les deux skippers doivent y séjourner pendant quatre-cinq jours.
Étienne Larzul, le patron du canot, ne se contente pas de secourir les skippers, il leur donne un coup de main pendant leur séjour. Il les conseille aussi sur leur sécurité.
À leur retour à Dubrovnik, les skippers racontent leur aventure à la presse locale, présentant la garde côtière bretonne comme héroïque.
Un lien s'est indiscutablement créé entre les hommes. Étienne Larzul, après quelques contacts par mail a été reçu, en Croatie par les parents d'un des skippers. Il a retrouvé ses protégés et mesuré leur reconnaissance.
Une belle histoire qui illustre les liens pouvant se nouer entre les sauveteurs de la SNSM et les plaisanciers secourus.