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Maxime Talbot file le parfait bonheur en Russie

Maxime Talbot file le parfait bonheur en Russie
Photo courtoisie


L’attaquant québécois Maxime Talbot, qui évolue dans la Ligue continentale de hockey depuis 2016, ne semble pas regretter son passage à l’Est. Après deux campagnes à Yaroslavl avec le Lokomotiv, il poursuit son aventure russe avec l’Avangard d’Omsk de Bob Hartley.

À Yaroslavl, à quelques centaines de kilomètres au nord de Moscou, pendant deux ans, Talbot a vu son contrat racheté par le Lokomotiv, tout comme celui de son compatriote David Desharnais. Puis, quelques semaines plus tard, Bob Hartley, qui dirige l’Avangard, a pris la décision d’engager les deux Québécois.

Talbot devait ainsi jouer à plusieurs milliers de kilomètres de la capitale russe, en plein milieu du plus grand pays au monde, non loin de la frontière avec le Kazakhstan. En fait, Omsk est beaucoup plus près d’Astana que de Moscou. Mais un problème avec l’amphithéâtre de l’Avangard a forcé l’équipe à déménager en banlieue de Moscou, à Balashikha.

«On habite 20 minutes à l’ouest de Moscou, a souligné Talbot, lundi matin, lors de l’émission Les Partants sur les ondes de TVA Sports. Chaque matin, c’est une heure de voyagement. Mais on habite sur la rue du Kremlin. On est très bien situés au centre-ville de Moscou. C’est une super expérience culturelle pour la famille.»

«Et pour le hockey, ils ont fait quelque chose de très bien même si on joue à l’étranger. L’équipe s’est arrangée pour que l’on se sente à la maison.»

«Ça fait trois ans qu’on est en Russie. On a trois enfants maintenant, donc on est une famille occupée dans la vie de tous les jours. J’ai vécu deux superbes années à Yaroslavl. [...] On va garder des souvenirs extraordinaires de notre expérience. On ne serait pas restés trois ans ici si on n’appréciait pas la situation.»

Même son quotidien n’est plus celui d’un joueur de la Ligue nationale de hockey, Talbot garde tout de même un œil sur les performances des Penguins de Pittsburgh, avec lesquels il a remporté la coupe Stanley en 2009. Son ancienne équipe est actuellement au dernier rang du classement de l’Association de l’Est en raison d’une récolte de 17 points en 18 matchs.

«Avec le leadership de cette équipe-là, c’est surprenant, a confié Talbot, qui est présentement blessé à l'aine. En même temps, je ne suis pas inquiet parce que c’est une équipe avec beaucoup de vétérans, des gars qui ont vécu des choses pires que ça.»

«En 2009, quand on a gagné la coupe Stanley, on était 10es dans l’Est au mois de février. Ils ont le talent et le caractère pour se sortir de là, mais il va falloir qu’ils commencent à jouer du bon hockey assez vite.»

«Peut-être qu’ils s’ennuient de Marc-André Fleury, on ne le sait pas. En tout cas, moi je m’ennuie de lui.»

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