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Comores

Comores: l'accord de désarmement prolongé à Anjouan

Sur l’île comorienne d’Anjouan, les civils armés ne se sont pas rendus ce 19 octobre malgré le protocole d’accord qui leur avait été proposé. Un document officiel leur garantissant l’immunité s’ils déposaient les armes hier avant 16h TU. Le président Azali Assoumani a consenti à prolonger ce délai jusque dans la matinée de ce 20 octobre à la demande des notables de l’île également signataires du protocole d’accord avec le gouvernorat d’Anjouan.

Des soldats comoriens aux abords de la médina de Mutsamudu, le 19 octobre 2018.
Des soldats comoriens aux abords de la médina de Mutsamudu, le 19 octobre 2018. YOUSSOUF IBRAHIM / AFP
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Aux Comores, il ne reste que quelques heures aux civils armés sur l'île d'Anjouan pour mettre un terme à la crise pacifiquement. Le président Azali Assoumani est à l’initiative de l’accord de reddition qui proposait ce 19 octobre « l’impunité à toute personne qui remettra son arme aux autorités militaires » avant 16h TU. Or, aucune arme n’a été rendue et aucun insurgé arrêté.

Cependant, à la demande des notables de l'île, la proposition d’accord a été prolongée mais arrivera à expiration dans la matinée, selon une source gouvernementale. En attendant, la médina - la vieille ville - de Mutsamudu, la capitale de l'île, reste le quartier le mieux gardé du pays, encerclé par l’armée.

Contribution du gouverneur

Le gouvernorat de l’île est également cosignataire du protocole d’accord. Les autorités nationales le tiennent pour responsable de l’armement des civils dans cette affaire. Il tenait donc à démontrer sa volonté d’aller vers une sortie de crise.

Dans une déclaration publiée hier dans la soirée, le gouverneur d’Anjouan appelle ainsi la communauté internationale à apporter une contribution rapide au règlement de cette crise.

L'archipel, d’ordinaire plus que paisible, n'a pas connu de tel soulèvement depuis la crise séparatiste de cette même île d'Anjouan qui s'était déclarée indépendante en 1997. Ces évènements avaient débouché sur l'instauration d'une présidence tournante pour les îles de l'archipel des Comores.

Or, le référendum du 30 juillet dernier a modifié ces règles. L’île d’Anjouan devra désormais attendre jusqu’en 2029 au lieu de 2021 pour accéder au sommet de l’Etat.

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