Une ex-amante de DSK témoigne sur leur romance: "C'était électrique"

Former IMF chief Dominique Strauss-Kahn attends a match during the men's third round of the Roland Garros 2015 French Tennis Open in Paris on May 30, 2015. AFP PHOTO / STR / AFP PHOTO / - — Dominique Strauss-Kahn au tournoi de Roland-Garros, en 2015. (Photo d'illustration)
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Elle raconte une rencontre soudaine, une évidence. Dimanche soir, était diffusé sur France 2 un long-métrage intitulé La guerre des gauches: DSK et consacré à la carrière politique de Dominique Strauss-Kahn, stoppée en plein vol à la suite de l'affaire du Sofitel. Un documentaire durant lequel Marie-Victorine, une femme se présentant comme l'une des anciennes maîtresses est revenue sur sa relation avec celui qui fut notamment accusé d'agression sexuelle par Nafissatou Diallo.

"Comme un train inévitable"

Nous sommes le 2 février 1997. Dominique Strauss-Kahn est maire de Sarcelles depuis deux ans. Alors qu'il est en train de prononcer ses voeux pour la nouvelle année à la mairie, une jeune femme arrive en retard, en plein milieu du discours. "J'interromps un peu le truc", se souvient Marie-Victorine devant la caméra.

"Et là, il se passe... Je ne sais pas, comment décrire ça... C'était électrique. Il n'y a pas d'autres mots", raconte-t-elle en riant. Fille d'un militant socialiste de Sarcelles, la jeune femme va se présenter à celui qui deviendra bientôt ministre de l'Economie et des Finances.

"Un homme extrêmement attendrissant"

Ils ne se disent "pas un mot", mais "à la seconde", dit-elle, elle sent qu'il va avoir "un impact dans [sa] vie. C'était comme un train inévitable." A l'époque, l'élu du Parti socialiste est marié à la journaliste Anne Sinclair. Mais il l'appelle très vite. Ils se voient dans la journée, l'après-midi même. "On a conclu d'un endroit... et cela a commencé comme ça".

La romance entre la jeune juriste et l'édile socialiste durera un an.Cette ancienne amante parle de l'ex-président du FMI, impliqué dans plusieurs scandales sexuels, comme d'un "homme extrêmement attendrissant". A cette période, affirme Marie-Victorine, ils s'appellent d'ailleurs "tous les jours". "On se dit, bah finalement, mariage ou pas, vie politique ou pas... on est amoureux", confie-t-elle.