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Euro 2021 de football : les pays hôtes présentent leurs conditions d’accueil du public

Les douze pays qui accueilleront des matchs avaient jusqu’à mercredi pour s’engager auprès de l’UEFA sur le remplissage, partiel ou total, des stades. Faute de quoi l’organisation des rencontres pourrait leur être retirée.

Le Monde avec AFP

Publié le 07 avril 2021 à 16h59, modifié le 09 avril 2021 à 16h20

Temps de Lecture 4 min.

Environ 13 000 personnes pourraient assister aux matchs de l’Euro de football dans le stade San Mamés à Bilbao (soit 25 % de la capacité d’accueil) « dans la mesure où les conditions sanitaires parfaites seront atteintes », selon la presse espagonle.

Sans engagement à avoir du public dans les stades, pas de possibilité d’accueillir des matchs de l’Euro de football. L’ultimatum posé, mi-mars, par l’UEFA, l’instance qui coiffe le football en Europe, a été très clair : son président, Aleksander Ceferin, a déclaré qu’il ne souhaitait pas de « tribunes vides » pour la compétition qui aura lieu du 11 juin au 11 juillet et doit, théoriquement, se disputer dans douze pays. A charge pour les différents pays hôtes de présenter, au plus tard ce mercredi 7 avril, leurs dispositifs sanitaires permettant de remplir, partiellement ou totalement, les stades.

Si la Roumanie avait annoncé, dès le 18 mars, qu’elle tablait sur une jauge d’au moins 25 % du public à l’Arena Nationala de Bucarest, la Fédération néerlandaise a fait savoir, ce mercredi, qu’Amsterdam espère accueillir « au moins 12 000 spectateurs » lors des quatre matchs programmés à l’Arena Johan-Cruyff, voire plus « en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19 ».

La veille, la ville de Munich avait assuré qu’« il est tout à fait pensable et souhaitable que des spectateurs puissent être accueillis », alors que le gouvernement italien avait donné son feu vert à la présence de spectateurs au Stade olympique de Rome, où doivent se dérouler quatre rencontres dont trois de l’équipe nationale (Turquie en ouverture, puis Suisse et Pays de Galles).

Des conditions sanitaires requises au préalable

La municipalité de Munich, qui a bâti plusieurs hypothèses, a toutefois précisé que « le scénario finalement retenu dépendra de la situation de la pandémie en juin et en juillet ». Munich doit recevoir trois matchs de l’équipe d’Allemagne (contre la France le 15 juin, le Portugal le 19 juin et la Hongrie le 23 juin), ainsi qu’un quart de finale.

Côté italien également, la présence effective du public reste encore conditionnée à la mise en place d’un protocole par le comité technique et scientifique qui conseille le gouvernement. Selon la Fédération italienne de football, le ministre de la santé, Roberto Speranza, a demandé aux experts de définir des solutions pouvant permettre « une forme de participation du public compatible avec le contexte épidémiologique ».

Le Danemark prévoit de son côté d’accueillir au moins 11 000 spectateurs par match pour les quatre rencontres prévues à Copenhague, même si le gouvernement se réserve la possibilité de serrer la vis si la situation sanitaire se détériore.

Par ailleurs, selon la presse espagnole, la Fédération espagnole de football devait envoyer un document dans le courant de la journée de mercredi à l’UEFA, présentant les conditions d’accueil du public à hauteur de 25 % de la capacité d’accueil du stade San Mamés à Bilbao, ce qui correspond à environ 13 000 personnes. « Ces 13 000 spectateurs pourront entrer dans le stade dans la mesure où les conditions sanitaires parfaites seront atteintes, circonstances qui, aujourd’hui, ne sont pas réunies », précise toutefois le quotidien Marca.

Dans la journée, la Fédération espagnole de football (RFEF) a publié un communiqué pour affirmer qu’elle « considère qu’il est irréalisable qu’il y ait des spectateurs à Bilbao en raison des conditions sanitaires fixées par le gouvernement basque ».

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Les conditions sanitaires requises seraient notamment un taux d’incidence sur quatorze jours inférieur à 40 cas pour 100 000 habitants, une immunité de la population du Pays basque et de l’Espagne qui dépasse 60 %, un taux d’occupation des lits en réanimation inférieur à 2 % dans la région autonome du Pays basque et une traçabilité des cas de Covid-19 au Pays basque supérieure à 90 %. « Des objectifs impossibles à atteindre et conduiront, par conséquent, à l’absence de public », a souligné la RFEF.

Nouveau délai « jusqu’au 28 avril »

L’Irlande, à travers un communiqué de sa Fédération nationale a elle aussi déclaré qu’elle ne pouvait pas garantir, à ce stade, la présence de public. Elle a déclaré avoir « notifié aujourd’hui à l’UEFA, sur conseil du gouvernement, qu’en raison de la situation sanitaire, elle n’est pas en position actuellement de garantir une jauge minimum de spectateurs pour l’Euro 2020 ».

L’Irlande s’est engagée à tenir informée l’UEFA de tout développement sur cette question via le comité local d’organisation, dans lequel le gouvernement est représenté, mais a également souligné que « les problèmes de santé publique » étaient la question la plus importante.

En mars, le premier ministre britannique Boris Johnson avait indiqué que la Grande-Bretagne serait prête à accueillir davantage de matches que ceux déjà prévus à Wembley - dont les demi-finales et la finale - et à Glasgow. Selon la presse, la fédération anglaise tablerait sur un Wembley à moitié plein (45 000) pour les demi-finales, mais Boris Johnson espère, lui, une finale dans un stade plein.

Sur la base des retours des villes hôtes, l’UEFA avait prévu de donner dans les prochains jours son avis définitif sur l’organisation du tournoi. L’instance a finalement décidé, mercredi, de laisser « jusqu’au 28 avril » aux 12 villes hôtes pour ajuster leurs scénarios sanitaires et relever le nombre de spectateurs prévus.

Le Monde avec AFP

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