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Des "sages" veillent à l'éthique de la recherche neuchâteloise

Une commission a été renouvelée pour répondre aux questions éthiques posées par la recherche universitaire dans les domaines qui ne sont pas soumis à la Loi fédérale relative à la recherche sur l'être humain.

17 févr. 2017, 10:57
/ Màj. le 17 févr. 2017 à 11:29
La nouvelle commission interne d'éthique pourra examiner tous les projets non-soumis à la Loi fédérale relative à la recherche sur les êtres humains.

L'Université de Neuchâtel complète les outils à sa disposition pour s'assurer d'une recherche qui respecte les principes éthiques et les droits humains. Elle est active dans les domaines qui ne sont pas déjà couverts par la loi fédérale relative à la recherche sur les êtres humains. 

Attestations internes d'éthique

La commission pourra évaluer le respect des principes éthiques des projets soumis par les chercheurs, et décider de délivrer un "certificat interne d'éthique" sur demande. Ce certificat pourra s'accompagner de recommandations. Les refus seront par contre notifiés au Rectorat, seul habilité à prendre des mesures.

Les "sages" ont aussi des missions d'information et de formation des chercheurs, et peut les conseiller sur l'opportunité de saisir la commission cantonale d'éthique dans les cas où leur recherche tombe dans le domaine de compétence de la Loi relative à la recherche sur les êtres humains. La commission est composée de neuf membres nommés par le Rectorat pour 4 ans, et présidée par le professeur en droit de la santé Dominique Sprumont. 

Un avocat pour les animaux

Principalement mandatée pour évaluer les projets de recherche non-invasive impliquant des êtres humains, elle examine également tout autre projet qui lui est soumis pour avis, notamment en matière de recherche animale, précise aussi l'Université. 

 

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