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Entente sur la quote-part de l’agglomération: Sylvain Juneau n’est pas pressé de renégocier

Le maire de Saint-Augustin Sylvain Juneau
Le maire de Saint-Augustin Sylvain Juneau Photo Stevens LeBlanc


Même s’il a enfin les coudées franches avec son nouveau conseil municipal, le maire de Saint-Augustin n’est pas pressé de renégocier l’entente sur la quote-part de l’agglomération avec Régis Labeaume.

En novembre 2015, Sylvain Juneau avait conclu une entente de principe avec le maire de Québec afin de redéfinir le partage des frais d’agglomération, jugés trop élevés depuis des années par les villes défusionnées.

Cette entente, qui devait régler la saga de la quote-part – du moins avec Saint-Augustin – n’a jamais été entérinée. M. Juneau s’était alors buté à l’opposition de ses adversaires majoritaires au conseil de ville.

Interrogé mercredi, en marge d’une séance du conseil d’agglomération, le maire de Saint-Augustin a fait comprendre aux journalistes qu’il n’avait aucun intérêt à précipiter les choses avec M. Labeaume, à l’approche du procès qui doit débuter le 8 janvier entre Québec et L’Ancienne-Lorette. L’issue du procès ou l’entente à l’amiable qui pourrait survenir d’ici là risque d’influer sur la suite des choses pour Saint-Augustin.

« Il est possible qu’en janvier les trois parties s’assoient pour discuter. C’est d’ailleurs le discours qu’a toujours tenu M. Loranger et M. Labeaume n’est pas contre la vertu. Si on peut s’entendre, on va le faire », a opiné M. Juneau.

« Moi, ce qui m’importe pour commencer, c’est que mon conseil comprenne bien les tenants et aboutissants (du dossier). Il y a cinq nouveaux élus sur sept (et) on n’a pas eu une seule discussion là-dessus. »

Labeaume non plus

Le maire Labeaume n’a pas non plus d’appétit pour renégocier l’entente rapidement. « Ce n’est pas moi qui suis en demande là-dedans », a-t-il laissé tomber.

Exceptionnellement présent à la séance du conseil d’agglomération, mercredi, le maire de L’Ancienne-Lorette entend reprendre son habitude de bouder les prochaines réunions. « Je m’aperçois que c’est toujours expéditif et que c’est une belle table de discussions », a ironisé Émile Loranger, déplorant que tout soit décidé d’avance.

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