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Arrestation au Panama des fondateurs de Mossack Fonseca

Les deux associés, dont l’entreprise est à la base des « Panama papers », ont été placés en détention provisoire au Panama dans le cadre du scandale de corruption Odebrecht, le groupe de BTP brésilien.

Le Monde avec AFP

Publié le 10 février 2017 à 18h51, modifié le 10 février 2017 à 21h01

Temps de Lecture 1 min.

Les bureaux genevois de Mossack Fonseca, en Suisse, en juin 2016.

L’accès à 11 millions de fichiers provenant des archives du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca avait permis de dévoiler l’année dernière le scandale des « Panama papers ». Jeudi 9 février, c’est pour une autre affaire que les fondateurs du cabinet, Jürgen Mossack et Ramon Fonseca Mora, ont été arrêtés dans la capitale panaméenne et présentés au parquet, a annoncé Elias Solano, un des avocats de Mossack Fonseca.

Les deux associés ont été placés en détention provisoire au Panama dans le cadre du scandale de corruption Odebrecht, groupe de BTP brésilien. Le ministère public, qui les accuse de blanchiment de capitaux, a perquisitionné jeudi leur cabinet.

Selon le procureur Kenia Porcell, Mossack Fonseca est soupçonné d’être « une organisation criminelle qui se chargeait de cacher des actifs et des sommes d’argent à l’origine douteuse ». Le cabinet a également pour rôle, selon elle, « d’éliminer les preuves [contre] des personnes impliquées dans les activités illégales liées au cas “Lavage Express” ».

Lire aussi Article réservé à nos abonnés L’entreprise brésilienne Odebrecht, multinationale de la corruption

« Manque de preuves »

Déclenchée en 2014, cette opération a mis en lumière un système de corruption que les groupes brésiliens de bâtiment, dont Odebrecht, ont monté pour truquer les marchés de sous-traitance lucratifs de Petrobras. Ils sont soupçonnés d’avoir distribué des centaines de millions de dollars de pots-de-vin à des responsables politiques au Brésil et dans une dizaine de pays en Amérique latine.

Les accusations contre les deux associés sont rejetées par leur avocat, qui dénonce un « manque de preuves ». L’an dernier, Mossack Fonseca avait été au cœur du scandale des « Panama papers ». Ces documents ont mis au jour un vaste système d’évasion fiscale impliquant de hauts responsables politiques, des sportifs ou des milliardaires.

Le Monde avec AFP

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