Loire-Atlantique. Insultes, agressions... Les pompiers de plus en plus malmenés

Ils sont devenus le déversoir de la colère d'une population en souffrance. Les autorités tentent d'apporter des réponses.

Culturellement, les pompiers ne comprennent pas pourquoi ils sont agressés. Ils viennent secourir des gens, sauver des vies ! ». Le préambule de Laurent Ferlay, patron des pompiers de Loire-Atlantique, pointe l'incongruité d'une situation pourtant bien ancrée.

Insultes, crachats, menaces et violences physiques se multiplient à l'encontre de pompiers en intervention. Le phénomène ne se cantonne pas aux quartiers sensibles de Nantes. Les caillassages de fourgons y restent « marginaux ». Il affecte aussi bien les milieux urbains que les zones rurales.

Ici, comme ailleurs en France, le nombre de plaintes déposé par des pompiers augmente régulièrement. D'une dizaine par an il y a 10 ans à une trentaine en moyenne aujourd'hui. Ces chiffres, loin d'être exhaustifs, ne disent pas tout du malaise de la profession. « Il y a une dégradation du climat général, une perte du respect lié à notre fonction », dénonce un pompier.

Hier, une convention a été signée entre les pompiers et le parquet de Nantes. Elle est destinée « à fluidifier les échanges entre les deux institutions, à faciliter le suivi des procédures et à renforcer l'impact de la réponse pénale ».

Plus d'informations à lire mercredi 22 novembre dans notre édition de Presse Océan