Cette 15e assemblée générale de l’association de sauvegarde des zones humides chassées des bas champs (ASZHC) s’est déroulée samedi 10 mars à la Maison de la baie de Somme. Autour du président Jacques Houart, nombreux sont les élus présents, Emmanuel Maquet, député de la Somme, Emmanuel Noiret, conseiller départemental, Stéphane Haussoulier, président du Syndicat mixte. Beaucoup d’adhérents ont fait le déplacement et ne manqueront pas d’intervenir. La trésorerie est au vert, des bénéfices ont été réalisés. Des fonds qui serviront pour financer les futurs travaux d’amélioration qui devraient bientôt commencer malgré le long délai pour obtenir les autorisations.
Près de 300 adhérents
Le bilan moral donne entière satisfaction, 130 nouveaux adhérent ont rejoint l’association qui en compte aujourd’hui 291. Patrick Druon, le référant et gestionnaire des huttes pédagogiques note une nette progression des locations à la nuitée. Celles-ci sont réservées en priorité par les jeunes permis, les jeunes accompagnés, les bénévoles qui aident locaux et chasseurs de toute la France.
L’ASZHC a pour but de préserver les zones humides, les marais, en collaboration avec le Syndicat mixte, l’ASA des bas champs, le Conservatoire du littoral, la police de l’eau et les communes. Des actions sont menées tout au long de l’année : le comptage, qui permet d’établir l’inventaire des espèces présentes sur le territoire, l’entretien des huttes et des accès.
Encore des interrogations
Le bilan est moins enthousiaste en ce qui concerne la chasse aux oies, rieuses, cendrées et moisson. Le Président de la République Emmanuel Macron s’est engagé le mois dernier auprès du président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, à prolonger la période de chasse de l’oie cendrée en 2019. Mais les principaux intéressés restent sur leur garde : « Aucune certitude aujourd‘hui que cette loi sera votée », pouvait-on entendre. Certains s’interrogent aussi sur le manque d’eau dans les marais de Cayeux-sur-Mer (sentier Malvoisine) malgré un hiver humide, le président rappelle qu’il doit être informé de ce type de constat pour qu’il puisse se rendre sur place, constater et analyser les problèmes.
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