Omer Asik coupé par les Bulls : c’est l’heure du triste clap de fin, pour l’ancien pilier de Chicago

Le 21 oct. 2018 à 15:55 par Bastien Fontanieu

Omer Asik
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Il y a des nouvelles qu’on n’aime pas annoncer, mais on doit quand même le faire. En manque de soutien à la mène, les Bulls devaient faire de la place et ont donc décidé de couper Omer Asik. Snif snif…

C’est certainement le début de la fin, ou peut-être même le point final pour le pivot turc en NBA. On en parlera en détail un peu plus bas, mais disons que pour commencer, contractuellement parlant, Omer va aujourd’hui se retrouver sans deal et difficile de croire que quelqu’un va se défoncer pour le recruter. Rappelons les faits, pour avoir toute l’histoire en tête. Il y a quelques mois, les Bulls transféraient Nikola Mirotic à New Orleans et récupéraient leur ancien pivot du début de la décennie. Bon, sans vouloir en faire une caisse, ce n’est pas comme si Niko était aujourd’hui un des hommes les plus chauds de la planète avec les Pelicans, mais ça c’est un autre sujet. Lorsque Tom Thibodeau était arrivé dans l’Illinois il y a quasiment 10 ans, Asik avait été responsabilisé sur le banc des Bulls en tant que phare dans la nuit, un pilier défensif posant des écrans XXL et se défonçant au rebond. Une belle perle pour Chicago, mais que la franchise ne pouvait conserver car le joueur demandait davantage de responsabilités. Et avec un Joakim Noah intouchable dans la peinture locale, il fallait voir ailleurs pour obtenir du temps de jeu. On profite d’ailleurs de ce paragraphe pour rappeler la violence de chaque phrase, et le devoir de chacun de contacter les fans des Bulls si vous en connaissez un ou plusieurs. Passons. Nous en étions donc à Omer, qui se barre de Chicago pour aller à Houston. Là-bas, Asik fera ses meilleures statistiques en carrière, mais son prime ne durera finalement pas très longtemps vu que les premiers pépins de santé apparaîtront assez tôt. Et qu’avec l’arrivée de Dwight Howard dans le Texas (ça devient extrêmement sale là), il n’y avait pas assez de place pour deux pivots… dominants.

La suite ? Ce sera un départ pour New Orleans, avec l’espoir de se refaire et proposer à Anthony Davis un partenaire à l’intérieur, mais le projet ne verra jamais vraiment le jour. Flingué par des soucis physiques assez graves puisqu’il perdra un sacré paquet de kilos, Asik loupera quasiment 120 matchs sur les trois saisons suivantes. Sortie de circuit, contrat trop lourd, boulet dans les finances, incapable de pouvoir retrouver un minimum de rythme sur les terrains en vivant une sorte de cauchemar éveillé, le Turc sera finalement transféré à Chicago donc, il y a 8 mois, avant d’être aujourd’hui coupé. Les Bulls devaient renforcer leur mène, c’est donc Shaquille Harrison, récemment observé chez les Suns, qui sera intégré au clan de l’Illinois en tapant dans la main d’Omer. Ce clap est aussi celui de la fin pour Asik, sans le moindre doute. Dans une nouvelle ère où les pivots doivent soit shooter à distance, soit monter jusqu’au plafond, soit sprinter comme des arrières, Asik est un throwback qui ne pourra pas remonter à la surface des dossiers NBA. Il suffit de voir ce que les franchises ont fait des Joakim Noah, Al Jefferson, Zach Randolph et compagnie pour comprendre ce qui attend l’intérieur dans les prochains mois. Au mieux ? Une invitation à un camp d’entraînement dans un an, mais c’est à-peu-près tout. En vrai ? Une sortie de route après quelques belles années passées dans la Grande Ligue, à boxer férocement au rebond.

On aurait souhaité une meilleure fin pour Omer Asik en NBA, mais la route d’un retour semble définitivement fermée. Tant que sa santé personnelle progresse, c’est tout ce qui compte. Merci Omer.

Source : The Athletic


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