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SQLI a réussi sa mutation

Cette SSII est devenue un intégrateur de plateformes de e-commerce, métier plus rentable et en plus forte croissance que celui de prestataire informatique.

SQLI
SQLI a réussi sa mutation | Crédits photo : Shutterstock (Shutterstock)
Publié le 15 mai 2019 à 16:03

Nous avons pu nous entretenir avec le directeur général délégué de SQLI, Nicolas Rebours, lors de la conférence Midcap Partners. L’actionnariat a récemment changé avec l’arrivée du fonds Nobel (Serge Weinberg), du family office de David Amar et du fonds anglais Otus Capital, chacun ayant pris 8%.

La société exerce une activité classique de SSII mais est surtout devenue une agence digitale, pour 65% de ses revenus et la totalité à l’international (35% du chiffre d’affaires). SQLI est expert pour l’intégration aux sites de e-commerce des suites logicielles de SAP (partenaire historique), Salesforce et Adobe. Cette activité est plus rentable que celle de prestataire de services informatiques traditionnels. Ainsi, la marge opérationnelle peut atteindre 10 à 15% au lieu de 7 à 8%, avec plus de croissance.

Parmi les grands clients figure Nespresso (une quinzaine de millions d’euros de revenus), auquel SQLI consacre 150 personnes contre 30 il y a onze ans. Ce contrat vient d’être renouvelé pour trois ans, tout comme celui avec Airbus (12 millions par an). Pour Airbus, il s’agit d’un site B2B de vente de pièces détachées pour hélicoptères. Parmi les nouveaux clients conquis en 2018 figurent LVMH, Bridgestone ou encore Jouet Club.

Parmi les concurrents indépendants de taille comparable figure Valtech. Face aux géants comme Publicis-Sapient ou Accenture, SQLI se dit très spécialisé et ne travaille pas sur le conseil en amont ou la communication locale (adaptation des sites aux différents marchés).

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La croissance organique a été freinée en 2018 (+2%) par une hausse du turnover. Des efforts ont été faits pour rendre les locaux plus agréables et permettre le télétravail. A Paris, le taux de renouvellement annualisé des effectifs est retombé à un niveau normal pour le secteur de 23% au premier trimestre 2019 contre 40% un an plus tôt. Du coup, la croissance organique est remontée à 7,3%, explique Nicolas Rebours.

Le bilan est solide avec une dette nette de 12,8 millions d’euros pour un Ebitda de 15,2 millions (avant IFRS 16). Des acquisitions sont donc possibles en Europe.

Jean-Luc Champetier, à la Conférence Midcap Partners

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