Burkina Faso : l’économie du Burkina Faso au vert pour la seconde année consécutive

by Laurence Guédé
Croissance Burkina-Faso

L’économie du pays des hommes intègres se porte bien, malgré les à-coups de la vie politique, en tout cas c’est ce qu’affirme le chef du gouvernement burkinabé.

Le gouvernement burkinabé indique une croissance du PIB

Le gouvernement de la République du Burkina Faso vient de divulguer les chiffres de la croissance économique nationale pour l’année 2017. Le Premier ministre Paul Kaba a annoncé, au cours d’un point de presse, que le taux de croissance du PIB réel est de l’ordre de 6,7% en 2017. Il a fait cette annonce lors du lancement des travaux de la session ordinaire du comité national de pilotage du Plan National de Développement Economique et Social (CNT/PNDES).Le premier ministre et président du CNT/PNDES n’a pas manqué de souligner la robustesse d’une économie à toute épreuve.

Un motif d’espoir dans un contexte socio-politique défavorable

Le chef du gouvernement burkinabé Paul Kaba a précisé que l’économie nationale était dans une phase ascensionnelle prometteuse malgré le contexte socio-politique défavorable. Il affirme : « La relance de l’économie burkinabé amorcée en 2016, s’est consolidée. Le taux de croissance du PIB réel est ressorti à 6,7% en 2007 contre 5,9% en 2016 et 4% en 2015. Ce, en dépit d’un contexte particulièrement éprouvant marqué par des attaques terroristes ainsi qu’une avalanche de revendications sociales ». Concernant les attaques terroristes, le dernier en date est celui de l’état-major et de l’ambassade de France en mars dernier. Il y a eu au total 8 morts dont les assaillants et des militaires burkinabés.

Le problème général de la répartition des richesses

Si l’économie burkinabé est au vert pour la seconde année de suite, il demeure en revanche que cette croissance n’est pas ressentie par tous. Comme c’est bien souvent le cas en Afrique, surtout ces dernières années, les populations disent ne pas constater au quotidien les fruits de ces chiffres à la hausse dont s’enorgueillissent trop bien souvent les gouvernements. Les populations burkinabés, comme pour faire échos à d’autres, pensent qu’on ne mange pas les chiffres. Il va falloir maintenant que la croissance soit inclusive, qu’elle se ressente dans le panier de la ménagère pour parler plus simplement. Après tout, seule l’amélioration de la vie des citoyens devrait être le baromètre d’une juste appréciation de l’émergence. Si ce n’est pas fait, cette émergence restera une vaine incantation à défaut d’être une supercherie.

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