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Roger Federer, Alexander Zverev et les dames ont fait honneur à nos paris 2017

Alexander Zverev et Roger Federer: deux des grands vainqueurs de 2017... et deux des joueurs ayant «validé» nos paris.

Avant même la finale de la Coupe Davis, qui se jouera ce week-end entre la France et la Belgique, l'heure est déjà venue de dresser le bilan de la saison et de distribuer le bulletin de notes. Pour les joueurs et les joueuses, dont certains flirtent avec le 6 sur 6 (voire carrément l'atteignent), mais aussi pour 24 heures. Il y a dix mois en effet (dans notre édition du 5 janvier), et comme nous avons coutume de le faire à chaque début d'année, nous avions pris dix paris portant sur les circuits ATP et WTA pour la saison à venir (lire encadré).

Quelques-uns apparaissaient risqués, d'autres un peu moins. Et au final, ce n'est pas ceux qui semblaient à l'époque les plus évidents qui ont fini par payer. À notre 7/10 de 2016 succède malgré tout la même note. Et sur le fil! Voici pourquoi.

Une excuse: les blessures!

Ce n'est pas tant que nous n'acceptons pas de nous «planter», au contraire l'erreur étant humaine. Mais parmi nos dix paris, deux peuvent présenter l'excuse d'avoir en partie été perdus en raison des blessures des poulains sur lesquels nous avions misé. À nos yeux, Stan Wawrinka devait remporter au moins trois titres ATP cette saison. S'il a eu le mérite de s'imposer au Geneva Open à la fin du mois de mai, le Vaudois n'a en revanche plus soulevé de trophée par la suite. Il faut dire que six semaines après son triomphe dans le paradisiaque décor des Eaux-Vives, il s'est vu contraint d'arrêter sa saison. Idem pour Novak Djokovic, que nous imaginions capable de remporter en tout cas un titre du Grand Chelem. Or, après être sorti prématurément à l'Open d'Australie (2e tour) et en quarts à Roland-Garros et Wimbledon, le Serbe a lui aussi fini par quitter les courts pour la maison de repos.

Notre troisième pari raté est en revanche un échec. Nous pensions Fabio Fognini, porté par sa paternité et par la célébration de ses 30 ans, capable de signer la plus belle saison de sa carrière; l'Italien a certes enlevé le tournoi de Gstaad, joué la finale à Saint-Pétersbourg ainsi que disputé des demi-finales à Miami et Stockholm pour boucler 2017 au 27e rang ATP, il a été moins brillant qu'en 2013 et 2014.

Chez les dames, on a vu juste

Primo, le Masters WTA fera la part belle aux nouveaux visages. Deuzio, les lauréates de Grand Chelem feront souffler un vent inédit. Ces deux paris se sont confirmés. À Singapour en fin d'année, trois nouvelles venues ayant pointé le bout de leur raquette, ce qu'elles n'avaient jamais fait au Masters: Caroline Garcia, Jelena Ostapenko et Elina Svitolina, soit quasiment 50% de renouvellement. Concernant les tournois majeurs, on a aussi eu droit à du très neuf. Non pas avec Serena Williams à l'Open d'Australie mais bien avec les triomphes totalement inattendus de Miss Ostapenko à Paris et de Sloane Stephens à l'US Open.

Troisième pari pris chez les dames, celui qui consistait à affirmer que les Suissesses remporteraient au moins deux titres WTA en 2017 était en échec jusqu'à ce mois de novembre, qui a vu Belinda Bencic s'offrir coup sur coup les épreuves de Hua Hin et Taipei. La Saint-Galloise «nous» a sauvés sur le fil. Ouf!

Avec Federer, le bon œil!

Roger Federer remportera Wimbledon 2017: au mois de janvier, alors qu'il avait à peine montré son bandeau à la Hopman Cup et qu'on était loin de l'imaginer briller à Melbourne quelques jours plus tard, il fallait oser voir à travers le Bâlois le roi du gazon. Mais comme dirait l'autre, qui ne tente rien n'a rien... En réalisant une saison de dingue, marquée notamment par sa quête d'une huitième couronne à Church Road, l'ancien No 1 mondial a donc fait plus que nous régaler; il a donné une autre allure à nos paris annuels. En remportant également l'Open d'Australie avant que son compère Rafael Nadal ne s'adjuge Roland-Garros et l'US Open, «RF» a en outre – et en compagnie de l'Espagnol – validé une autre de nos «prédictions», qui voulait qu'aucun nouveau venu ne s'invite au bal des vainqueurs de Grand Chelem. Là, le pari a même dépassé toutes les attentes, puisque rayon «majeurs» l'ATP a fait du neuf avec deux «vieux».

Au-delà, c'est en misant sur un jeune que nous avons amélioré notre bulletin de notes. Certes, en annonçant qu'Alexander Zverev (20 ans) entrerait parmi les dix premiers de la hiérarchie mondiale, 24 heures ne prenait pas le risque du siècle, mais le garçon était encore matricule 24 ATP à l'époque. Sa progression annuelle l'a emmené durant une semaine sur le podium, avant qu'il n'en trébuche lundi dernier au profit de Grigor Dimitrov, lauréat du Masters de Londres.

Enfin, douze mois après avoir «plombé» une partie de nos paris 2016 en passant à côté d'une Coupe Davis qui semblait être pour eux, les Français nous ont cette fois-ci donné raison. On leur «promettait» au moins cinq titres ATP en simple, ils en affichent six au final – Jo-Wilfried Tsonga s'est imposé à Rotterdam, Marseille et Lyon; Lucas Pouille a triomphé à Budapest, Stuttgart et Vienne.

Peut-être même ce duo ajoutera-t-il dimanche un Saladier d'argent à son palmarès 2017. Mais là, on n'avait rien parié. Car les «Bleus» de Yannick Noah ne sont pas à l'abri d'une (très jolie) blague belge.