Bilan carbone : le Département peut encore mieux faire

  • André Viola  lors de la session budgétaire du Conseil départemental de l'Aude, hier.
    André Viola lors de la session budgétaire du Conseil départemental de l'Aude, hier. Photo Claude Boyer
Publié le , mis à jour
Laurent Rouquette

Les différents services du Conseil départemental de l'Aude sont parvenus à faire baisser de 7 % leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2011 et 2015, mais il reste encore des efforts à faire. C'est ce qui ressort du bilan présenté hier lors de la session budgétaire du Département, qui s'est tenue durant toute la journée à Carcassonne.

«C'est encourageant, mais il faut être humbles… et ambitieux», a résumé l'élu du Narbonnais Nicolas Sainte-Cluque, chargé de présenter ce bilan à l'assemblée. «Au-delà des grands débats et des volontés affirmées de réduire les émissions, il faut ensuite passer aux gestes concrets», a souligné à son tour le président André Viola.

Presque 1000 tonnes en moins

Il y a cinq ans, pour son premier bilan, le Conseil s'était fait accompagner par un bureau d'études. Cette année, c'est en interne que les comptes ont été faits. En 2011, le bilan carbone (qui comprend les émissions de GES proprement dites et les consommations d'énergies fossiles) s'établissait à 11 472 tonnes d'équivalent CO2. En 2015, ce sont presque 1 000 tonnes qui ont été «économisées», avec deux baisses très sensibles : -32 % pour les bâtiments (essentiellement le chauffage) et surtout -48 % pour les transports (en particulier les transports publics). Dans le premier cas, la baisse vient du recrutement d'un «gestionnaire des flux», poste qui «porte ses fruits», constate André Viola. Pour les transports, le renouvellement de la flotte explique en grande partie cette baisse. A signaler aussi, mais sur des valeurs moindres, les «économies» réalisées par les secteurs social, culture ou sport.

Gestion automatisée

Restent toutefois des points faibles, notamment les collèges, où le bilan carbone s'est aggravé de près de 6 %, et la voirie, de près de 4 %. Avec un «point noir», mais là aussi sur une valeur basse, pour les véhicules de la flotte administrative du Département, qui voient leur bilan carbone s'accroître de plus de 80 % en cinq ans.

La gestion automatisée de la flotte automobile du Conseil départemental est en train de se mettre en place pour tenter de maîtriser ce secteur.

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