ÉTATS-UNIS - C'est certain, Alexandria Ocasio-Cortez ne va pas se laisser faire. Quand on l'attaque, l'élue démocrate n'hésite pas à répondre à ses détracteurs, surtout lorsqu'il s'agit de soutiens des Républicains, qui multiplient les offensives depuis son arrivée au Congrès.
Après la diffusion d'une vidéo censée l'embarrasser - sans succès -, la plus jeune élue du Congrès a dénoncé ce mercredi 9 janvier la reprise par un média conservateur d'une photo très partagée sur les réseaux sociaux d'une femme nue, et qui lui a été attribuée. Sur Twitter, la jeune femme a repris le tweet d'un autre journaliste indigné de la façon dont l'information avait été présentée par The Daily Caller. "Voici la photo que certains présentent comme un selfie d'Alexandria Ocasio-Cortez nue", titre en effet le site conservateur.
Le problème selon Alexandria Oscario-Cortez? Le titre de l'article, qui incite à aller regarder la photo sans préciser d'emblée qu'il ne s'agit pas de l'élue démocrate.
"Les Républicains ont perdu l'esprit et en ont bavé toute la semaine, alors ce n'était plus qu'une question de temps", écrit Alexandria Ocasio-Cortez. "Pour ceux qui ont raté le début de l'histoire, les Républicains ont fait circuler une fausse photo de moi nue. The Daily Caller l'a reprise et a refusé de préciser dès le titre que la photo était fausse. Un comportement complètement dégoûtant de la part des médias conservateurs. Pas étonnant qu'ils aient défendu Kavanaugh avec tant d'acharnement", a tweeté la démocrate.
"The Daily Caller a franchi une limite", a-t-elle ensuite affirmé avant un dernier tacle: "Si vous étiez si prompts à condamner la grossièreté, vous devriez aussi être les premiers à condamner ceci".
The Daily Caller est considéré -au même type que BreitBart, fondé par Steve Bannon- comme un des sites de "l'Alt Right" américaine. Son équipe rédactionnelle compte plusieurs journalistes ouvertement favorables à Donald Trump, comme Ann Coulter, auteur d'un livre "In Trump we Trust", et que Les Inrocks présentaient en avril 2018 comme "une Zemmour made in USA". Des médias américains pointent également du doigt les contributions sur le site de suprémacistes défendant des opinions racistes et antisémites.
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