Les Bleues vont-elles revenir avec la coupe ? Après six échecs en demi-finale, l'équipe de France féminine de rugby entend bien briser le sort pour ce mondial, qui débute mercredi 9 août. Les joueuses affronteront le Japon à 20 heures 45, au Billings Park de Dublin.
Pour ce match de poule, les françaises (4ème place mondiale) ne comptent pas sous-estimer les Japonaises (8e). Deux autres matches de poule suivront, où elles auront aussi fort à faire face aux Irlandaises (5e) et aux Australiennes (6e).
"Ce ne sont pas des petites filles", déclarait, confiant, Olivier Lièvremont, l'entraîneur tricolore à France Bleu. "Les Bleues sont homogènes : avec des filles très puissantes, d'autres plutôt rapides, d'autres avec des appuis, d'autres encore qui savent lire les situation. C'est un très bon mix", a-t-il confié.
Les Françaises avaient terminé troisièmes de la Coupe du monde 2014, organisée en France, comme en 1994, 2002, 2006 et 2014. Avec pour l'instant peu de résultats et un changement dans l'équipe d'encadrement en 2017, elles ne font pas figures de favorites pour ce Mondial. Mais l'équipe des Bleues s'est améliorée, et la composition pour la coupe du monde allie anciennes et nouvelles joueuses. Autre atout pour la diversité du jeu, une dizaine d'entre elles sont également conventionnées par la Fédération française de rugby pour disputer les tournois de rugby à VII parmi lesquelles Amédée, Corson, Ladagnous ou encore Grassineau, qui a remplacé Trémoulière après le forfait de cette dernière.
Dans le groupe retenu pour la compétition, les plus gros apports viennent respectivement du club de Montpellier, vainqueur du championnat de France dont cinq joueuses ont été sélectionnées (Boujard, Mignot, N'Diaye, Poublan), tout comme le club de Blagnac-Saint-Orens (Abadie, André, Forlani, Mayans, Neisen). Le Lille Métropole, champion de France en 2016, compte de son côté quatre représentantes (Izar, Ménager, Pelle, Rivoalen).
Un effectif entre expérience et jeunesse qui devra rapidement trouver ses marques pour rêver d'une performance. Mais l'épine dorsale de l'équipe reste la même avec la capitaine Gaëlle Mignot, la troisième ligne Safi N'Diaye, la demi de mêlée Yanna Rivoalen ou encore les trois-quart centre Élodie Poublan, Shannon Izar, Marjorie Mayans et Élodie Guiglion. Toutes étaient par exemple déjà présente lors de l'édition 2014.
Pour cette Coupe du monde 2017, trois grandes équipes sont favorites : le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et le Canada. Le Royaume-Uni, l'équipe tenante du titre, et la Nouvelle-Zélande, qui a déjà gagné quatre fois la coupe, sont cette année dans la même poule. Ce qui renforce la pression pour les françaises : seules les trois premières de chaque poule et la meilleure deuxième seront qualifiées pour les demi-finales.
Le match du mercredi 9 août contre les Japonaises n'est donc pas à négliger. Côté tactique, Olivier Lièvremont a déclaré vouloir privilégier entre autre la vitesse. Pour Samuel Cherouk, l'autre entraîneur "ce serait un véritable échec de ne pas être en finale" rapporte Le Figaro. "Maintenant, il faut prendre match après match, et on fera les comptes à la fin."
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