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Le Prince Albert sort de sa réserve : "Si tout cela est avéré, Dmitri Rybolovlev se retirera"

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/11/2018 à 19:50 GMT+1

LIGUE 1 - Le Prince Albert s'est exprimé pour la première fois sur l'affaire Rybolovlev qui secoue la Principauté après les révélations des Football Leaks.

Le Prince Albert II de Monaco et le président de l'ASM Dmitri Rybolovlev

Crédit: Getty Images

Voilà une prise de parole rare qui signifie sans doute que l'heure est grave. Le Prince Albert II de Monaco a accordé un entretien à Mediapart, publié ce vendredi, dans le cadre de l'affaire qui secoue la Principauté depuis dix jours. Le président du club princier, Dmitri Rybolovlev, a été inculpé la semaine passée dans une retentissante affaire d'escroquerie présumée, qui met également en cause l'ancien ministre de l'Intérieur, notamment.
"Il faut laisser faire la justice jusqu'au bout. Si jamais tout cela était avéré, je pense qu'il se retirera de lui-même", déclare notamment le souverain monégasque au site d'information."Pour l'instant, il faut respecter la présomption d'innocence, à moins que lui-même décide de mettre fin à sa présidence de l'AS Monaco. Mais pour l'instant on ne peut pas précipiter les choses", a explique Albert II.
La semaine passée, l'ancien ministre de l'Intérieur Paul Masseron et trois hauts dirigeants policiers, tous soupçonnés d'avoir été sous l'influence du patron de l'AS Monaco, ont été inculpés de trafic d'influence passif et de violation du secret de l'instruction présumés. Le milliardaire russe, lui, a quitté Monaco le 10 novembre pour rallier son pays natal. Au total, neuf personnes (les cinq personnes évoquées précédemment mais aussi l'avocate de Dmitri Rybolovlev, Me Tetiana Bersheda, l'ancien garde des Sceaux Philippe Narmino, l'épouse et le fils de ce dernier) ont été mises en cause après des auditions et des perquisitions, provoquant une onde de choc sans précédent à Monaco.

"S'il y a revente du club, nous avons notre mot à dire"

"Il y a des soupçons d'une certaine influence", a observé Albert II mais "pour la partie institutionnelle, je laisse faire la justice. Il n'y a aucune intervention de près ni de loin non seulement de ma part mais de la part du gouvernement. Ce qui se passe, c'est la preuve de l'indépendance de la justice. On tirera les enseignements à la fin de l'instruction". Toutefois, "s'il y a revente du club [duquel la Principauté est actionnaire à 33%, NDLR], nous avons notre mot à dire", indique encore le dirigeant qui précise plus loin que "le football n'est pas, pour l'instant, une grande priorité".
"Bien sûr cela peut se précipiter mais ce n'est pas la priorité des priorités. Il est évident que je garderai un oeil sur l'évolution de la situation et si le moment est favorable bien sûr que je serai très attentif aux repreneurs du club", observe-t-il encore.
(Avec AFP)
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