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La gazette de la Croisette : l’Anatolie de Nuri Bilge Ceylan, une mère kirghize et Gary Oldman

Dernier jour de projection des films en compétition, avant la clôture samedi soir du Festival de Cannes.

Le Monde

Publié le 18 mai 2018 à 13h20, modifié le 19 mai 2018 à 11h49

Temps de Lecture 5 min.

Vanessa Paradis a été la vedette incontestée de ces deux derniers jours sur la Croisette, ici photographiée aux côtés de Thierry Frémaux, délégué général du festival, le 18 mai.
  • DU CÔTÉ DE LA COMPÉTITION :

Le 71e Festival de Cannes atteint, en ce vendredi 18 mai, son dixième et dernier jour de compétition pour les films en lice pour la Palme d’or, avant la révélation du palmarès lors de la cérémonie de clôture samedi soir. Les deux derniers réalisateurs à présenter leurs longs-métrages sont le Turc Nuri Bilge Ceylan avec Le Poirier sauvage (Ahlat Agaci, The Wild Pear Tree) et le Kazakh Sergey Dvortsevoy avec Ayka (My Little One).

Nuri Bilge Ceylan est un habitué de la Croisette avec six participations à la compétition depuis 1995 (où il a présenté son court-métrage Koza) et de nombreuses récompenses : une Palme d’or pour Winter Sleep (en 2014) ; deux Grands Prix (pour Lointain [Uzak] en 2003 et Il était une fois en Anatolie [Bir zamanlar anadolu’da] en 2011) ; un prix de la mise en scène pour Les Trois Singes (Üç maymun) en 2008. Il a également été membre du jury des longs-métrages en 2009 et de celui de la Cinéfondation et des courts-métrages en 2004.

Il revient cette année avec un film d’une durée de 3 h 08 sur le périple d’un passionné de littérature, Sinan, qui a toujours voulu être écrivain et qui, de retour dans son village natal d’Anatolie, met toute son énergie pour trouver l’argent nécessaire pour être publié.

Une image du film turc de Nuri Bilge Ceylan « Le Poirier sauvage » (« Ahlat Agaci  », « The Wild Pear Tree »).

Face à lui, Sergey Dvortsevoy n’a qu’une seule participation à la compétition cannoise à son actif avec Tulpan en 2008 dans la section Un certain regard, mais elle a été couronnée du prix Fondation Groupama Gan pour le cinéma. Après s’être intéressé dans Tulpan à la vie des bergers nomades dans la steppe kazakhe, il se penche, à travers le personnage d’Ayka, sur le destin des mères kirghizes qui viennent abandonner leurs enfants en Russie.

Pour voir un extrait du film Ayka, cliquer ici.

  • DU CÔTÉ DES AUTRES SÉLECTIONS :

A la Quinzaine des réalisateurs, dont la sélection 2018 est analysée par notre critique Mathieu Macheret, Aureliano Tonet a rencontré l’acteur du film de Philippe Faucon, Amin, Moustapha Mbengue, au parcours étonnant de son Sénégal natal à Rome, où il vit désormais. Une rencontre plus dense que celle avec Vanessa Paradis, l’actrice du film de Yann Gonzalez, Un couteau dans le cœur, organisée en pleine nuit après la projection du film en compétition.

Dans la section Un certain regard, Véronique Cauhapé a plutôt apprécié le quatrième long-métrage du cinéaste allemand Ulrich Köhler, In My Room, qui plonge son héros (interprété par Hans Löw) dans un monde post-apocalyptique, et le transforme progressivement de loser en Robinson.

  • ON ATTEND AUJOURD’HUI :

A 16 heures, le dernier des quatre rendez-vous avec des acteurs et des réalisateurs organisés par le 71e Festival de Cannes, donnera la parole à l’acteur et réalisateur britannique Gary Oldman. L’occasion de revenir sur sa carrière commencée en 1983 avec son premier grand rôle dans Meantime, de Mike Leigh.

A 16 h 30, sera dévoilé le palmarès de la section Un certain regard suivi par la projection du film primé.

Le Monde

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