Pistol (Disney+) : Maisie Williams (Game of Thrones) méconnaissable dans une série sur les légendaires Sex Pistols !

Bienvenue dans le Londres "underground" des années 1970. Signée Danny Boyle (Slumdog Millionaire), la nouvelle minisérie Pistol de Disney+, dévoilée ce mercredi 6 juillet, retrace les trois folles années d’existence du légendaire groupe Sex Pistols, de leurs plus grandes frasques à leurs meilleurs titres. En toile de fond est surtout dépeinte la crise sociale qui divise l’Angleterre et le vent révolutionnaire qui la secoue, grâce à une mise en scène profondément punk et enthousiasmante. Parmi le casting, on retrouve Maisie Williams, légendaire Arya dans Game of Thrones (l'actrice confie qu'elle croyait qu'Arya était queer), qui incarne une proche du groupe. À l'occasion de la sortie de la série sur la plateforme SVOD, la comédienne revient pour Télé-Loisirs sur cette expérience inédite.

Maisie Williams se confie sur la préparation de la série Pistol

Télé-Loisirs : Connaissiez-vous les Sex Pistols avant la série ?

Maisie Williams : Je connaissais sans comprendre. C’est pendant le tournage, en regardant les garçons travailler les chansons, que j’ai vraiment saisi leur musique et la puissance de leurs paroles. J’ai enfin pu mesurer l’impact qu’ils ont eu à l'époque.

Vous interprétez Jordan Mooney, une amie proche du groupe. Avez-vous pu échanger avec elle ?

J’ai eu la chance de discuter avec elle de son histoire et de la création du groupe, car elle y a participé d’une certaine façon. Avec Steve Jones [guitariste et membre fondateur, ndlr], ils nous ont vraiment transmis l’essence démentielle de cette époque et de leurs liens.

"J’incarne et j’assume ce côté sexe, danger et désir"

Vous êtes particulièrement méconnaissable dans ce rôle…

La transformation était un élément clé car Jordan est une icône de la mode punk. Chaque matin, il fallait beaucoup de monde et d’heures pour m'aider à enfiler tout ce caoutchouc. [Elle rit.] C’est fou d’être emballée dans du cuir et du plastique toute la journée. Mais grâce à ça, j’incarne et j’assume ce côté “sexe, danger et désir”.

En tant que Britannique, avez-vous découvert une autre facette de Londres à travers la série ?

Complètement. On a même tourné au mythique 100 Club, 50 ans pile après le concert du groupe. On y a découvert pleins de souvenirs, l’empreinte de toute la bande y est restée. C’était un moment très spirituel… En plus, c'était pendant le confinement : tout Londres était fermée et silencieuse. Mais nous, nous étions là, à faire retentir la musique !

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