Proximus et Belfius donnent un (petit) aperçu de leur application bancaire Banx
L’application bancaire doit, entre autres, permettre de gérer son empreinte environnementale.
- Publié le 21-06-2021 à 18h33
- Mis à jour le 05-10-2021 à 13h22
L’opérateur télécoms Proximus et la banque Belfius donnent un peu plus de détails sur leur application bancaire commune Banx, qui avait été annoncée au début de l’année. Si malheureusement aucune date précise n’a encore été mentionnée, elle devrait être lancée définitivement à l’automne. L’application devrait, selon les souhaits des deux entreprises publiques, répondre à deux exigences principales pour les clients : la facilité et la rapidité d’exécution des opérations et le respect de l’environnement.
"Instantanéité"
Inutile de dire qu’une application trop complexe ou qui n’offre que peu d’avantages par rapport à des outils déjà existants n’a pas énormément d’intérêt. Proximus et Belfius misent donc sur une rapidité d’utilisation inédite.
"Le monde numérique change notre façon de vivre et de consommer. Aujourd'hui, nous voulons que tout soit rapide […]. Banx vous permet d'activer un nouveau compte bancaire en moins de cinq minutes. Scannez votre carte d'identité, choisissez votre compte Banx, signez numériquement et le tour est joué", annonce le duo d'entreprises. L'application devrait également permettre de créer des "stories", des petites vidéos personnelles que les utilisateurs peuvent partager avec leur réseau. Un simple gadget à première vue pour ce type d'application mais qui permet, selon les représentants des entreprises, de rafraîchir et de rajeunir les applications classiques, de donner un coup de modernité.
Partage de frais entre amis
Petit détail mais, pour les adeptes des applications de partage de frais entre amis, de type Tricount ou Splitwise, l’intérêt de ces outils n’est plus à prouver, surtout quand le nombre de personnes et les montants facturés sont relativement importants. C’est donc un atout dont l’application veut tirer profit.
"Aujourd'hui, lorsque vous sortez avec des amis, une personne paie et nous partageons ensuite la facture de manière entièrement numérique. Banx rend cela possible en appuyant sur un bouton grâce à la fonction 'split bill', quelle que soit la banque belge utilisée par vos amis", avancent donc Proximus et Belfius.
Aspect environnemental
L’argument clé des deux groupes se trouve également dans leur partenariat avec Doconomy, une fintech suédoise. L’intérêt ? L’utilisateur peut évaluer l’empreinte environnementale de ses achats en ligne et même se fixer une limite. Un "tableau de bord CO2" doit permettre de suivre sa consommation au jour le jour. Si l’on peut se poser des questions sur la méthodologie de calcul et la réelle capacité de traçage des achats, Doconomy avance avoir travaillé avec les principaux fournisseurs de données financières et être contrôlée par un auditeur externe. De plus, Doconomy mise sur la responsabilité personnelle et affirme que cela permet de réduire son empreinte carbone de 50 %.
"Banx est profondément ancrée dans l'environnement dans lequel nous vivons aujourd'hui. Elle est consciente des défis auxquels nous sommes confrontés en tant que société et de la nécessité d'agir dans le respect du monde qui nous entoure" déclare pour sa part le CEO de Proximus, Guilaume Boutin.
"Les curieux sont invités à participer à la conception de Banx et à rejoindre la conversation #slowbanking. Ils peuvent déjà se préinscrire pour découvrir l'app en avant-première, partager leur avis et, bien sûr, être les premiers clients de Banx dès le lancement de l'app", précisent Proximus et Belfius.
Pour Marc Raisière, CEO de Belfius, Banx a donc pour objectif de devenir "l'application mobile la plus durable au monde. (...) tout en s'inspirant de la facilité d'utilisation et de l'expérience client émotionnelle offerte par l'app Belfius, afin de faciliter la vie de ses utilisateurs au quotidien".
Les deux entreprises continuent donc sur leur lancée pour proposer des services plus locaux et plus complets et se démarquer des Big Tech. Reste à voir si l’application tiendra ses promesses et si les consommateurs seront au rendez-vous, d’ici l’automne.