Chronique
Inflation, crise énergétique et financière : comment s’adapter sans périr
Daniel Cohen
Si la crise actuelle peut nous permettre de sortir des énergies fossiles et d’intensifier ainsi la lutte contre le réchauffement climatique, le problème politique demeure car le choc énergétique reste profondément inégalitaire.
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La crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine ressemble au choc pétrolier des années 1970, engendré à l’époque par la guerre du Kippour (le 6 octobre 1973, jour du jeûne de Yom Kippour (« Grand Pardon » pour les juifs), les troupes égyptiennes et syriennes attaquent par surprise Israël). D’un point de vue macroéconomique, inflation et stagnation en sont, dans les deux cas, la conséquence directe. Eu égard à la recherche de solutions, ces deux crises sont pourtant totalement différentes.
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Hier, la réponse à l’embargo décrété par l’Opep avait surtout consisté à chercher de nouvelles réserves pétrolières, en Amérique ou en Afrique, provoquant, dix ans plus tard, un contre-choc des prix. Cette fois-ci, il s’agit d’accélérer la sortie des énergies fossiles, de profiter, si l’on ose dire, de la crise pour intensifier la lutte contre le réchauffement climatique. Car on accepte mieux, curieusement peut-être, de se soumettre à une exigen…
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