Education: a l’école des langues maternelles

Les adeptes de cette fête dédiée à l’amour l’ont célébrée, chacun à sa manière, hier dans la capitale.

Pas vraiment d’activités majeures depuis le début de cette semaine rappelant la Journée mondiale des langues maternelles qui se célèbre ce jour. Pourtant, pour leur promotion au Cameroun, il a été créé depuis quatre ans à l’Université de Yaoundé I et depuis 2008, à l’Ecole normale supérieure de Yaoundé (ENS) des départements en charge des langues et cultures camerounaises.

A l’ENS par exemple, c’est une vingtaine d’élèves qui prend part au cours de langues et cultures camerounaises.

Réparties en ateliers, les langues enseignées sont fonction du nombre d’étudiants et du dialecte de tout un chacun. « Il y a un linguiste expérimenté qui enseigne les principes généraux des langues camerounaises et qui amène chaque élève-professeur à découvrir sa langue.

Tout comme en culture, il y a un anthropologue expérimenté qui amène les élèves professeurs à découvrir leur culture par eux même », confie Maxime Manifi, enseignant à l’ENS de Yaoundé. Toutes les langues sont ainsi enseignées : Bassa, Ewondo, Fufuldé, Bagangté… Le même son de cloche est donné à l’Université de Yaoundé I.

Des cours en ateliers, mais cette fois uniquement la linguistique appliquée aux langues africaines est enseignée. Ces enseignants formés appelés professeurs de langues et cultures nationales relaient les connaissances au niveau des élèves du secondaire.

Pour le moment ceux-ci restent à l’étap...