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Aides d'urgence au Covid-19 : l'imagination sans limite des fraudeurs



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05/08/2021 00:52:44
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Aides d'urgence au Covid-19 : l'imagination sans limite des fraudeurs

Depuis le début de la pandémie, les fraudes aux aides en soutien aux entreprises sont en forte hausse laissant craindre l'existence de véritables réseaux organisés.

Écrit par Claire Domenech

Publié le 04/08/2021 à 20h27

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https://www.capital.fr/economie-politique/aides-durgence-au-covid-19-limagination-sans-limite-des-fraudeurs-1411335

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Pour aider les entreprises à surmonter la crise du Covid-19, le gouvernement a mis en place depuis plus d'un an des aides d'urgence : activité partielle, fonds de solidarité, prêts garantis par l’État (PGE)... Une politique du "coûte que coûte" dont certains n'ont pas hésité à abuser, comme le détaille Le Figaro. "L’imagination des fraudeurs est sans limite, d’autant plus lorsque de nouvelles subventions sont mises en place", indiquait début juillet le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, dans une interview au Figaro.

Et selon Tracfin, le service de renseignement financier de Bercy, les dossiers de détournements de PGE seraient en hausse. Et les fraudeurs ne manquent pas d'imagination. Ils usurpent l'identité d'un vrai patron, font une demande de prêt, reçoivent l'argent sur leur compte, puis filent à l'étranger. "Les PGE présentent des vulnérabilités liées à l’absence de conditions d’affectation des fonds et d’encadrement quant à leur utilisation finale, pointe Tracfin, qui craint que ces prêts ne soient jamais remboursés ou que l'argent serve à des activités potentiellement délictueuses.

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À cette fraude s'ajoutent celles au chômage partiel, particulièrement répandues. Des escrocs n'hésitant pas à demander des indemnités en ligne en se servant illégalement du numéro Siret d’entreprises existantes. Sans compter les chefs d'entreprise qui falsifient leurs dossiers en ne déclarant pas toutes les heures de leurs salariés. Pire, "dans certains cas, des fraudeurs ont usurpé l’identité de l’Agence des services de paiement pour convaincre des sociétés qu’elles n’étaient pas éligibles à l’indemnité perçue et les inviter à reverser le montant sur un compte bancaire créé à cet effet", rapporte Tracfin, cité par Le Figaro.

>> A lire aussi - Fraude au chômage partiel : le chef d'entreprise touchait des milliers d'euros alors que ses salariés continuaient à travailler

Fin 2020, le service de renseignement financier de Bercy avait transmis 105 dossiers de détournement d'argent à la justice, représentant un préjudice de 27 millions d'euros pour l'Etat. Le ministère du Travail évaluait quant à lui, en février dernier, à 180 millions d’euros, la fraude au chômage partiel. Même le fonds de solidarité n'échappe pas à la tendance. Une recrudescence d'arnaques, qui selon Bercy, "laisse présager l’existence de réseaux organisés de détournement des dispositifs publics mis en place dans le cadre de la crise".


  
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